En fait, ce n’est pas vraiment compliqué : J’ai décidé d’arrêter de consommer en fermant les yeux.
Je ne suis pas parfaite et il y a 15 jours je n’ai pas fait attention et j’ai commandé un burger avec du bacon dedans. Mais petit à petit je suis plus regardante, je prends plus le temps et je lis entre les lignes des cartes des restaurants. Je ne dis pas que je ne craquerai plus jamais, je n’en sais rien, mais à ce jour c’est sûre : je ne consomme, ni n’achète plus de jambon.
Pourquoi jambon : parce que dans la viande de porc, je ne consommais déjà pas grand chose en fait. Je n’aime pas les saucisses, et depuis petites je ne suis pas fan de cette viande. La seule forme c’était le jambon en découpe à la boucherie et une seule marque recommandée par 60 millions de consommateurs (la mieux notée quoi) en sous-vide.
Et puis, on s’informe, on regarde des petites vidéos, des reportages, puis on se regarde dans le miroir et on s’affuble du super adjectif « Hypocrite ». J’ai été assez étonneé de voir du jambon dans mon assiette et d’y associer le reportage parlant des conditions « d’élevage et d’abattage » de ces animaux. Je ne mange plus d’agneau depuis un bout de temps, ni de veau, ni de foie gras (quand on connaît les conditions difficiles de s’extasier devant de l’agneau).
Alors, voilà, plus de jambon pour moi. Mais je ne vais pas en faire toute une maladie si mon chéri en mange, ou même mes enfants, ni ma mère ou ma soeur. On en discute beaucoup mais hors de question de lancer le sujet, d’insister ou autre. Chacun vit avec ses envies, à son rythme et en harmonie avec soi. Voilà, c’est une décision pour mon « moi », mon harmonie, en en parlant avec mon entourage et ma famille. En même temps, mon fils aîné n’aime pas ça et mon tout petit est bien trop petit pour s’en rendre compte. L’Homme est ok pour que nous n’en achetions plus. De fait, je pense que l’on sera la familia sans jambon et j’ai envie de vous dire, ce n’est pas plus mal.
Dans les restaurants, je me tourne vers les options légumes ou poulet. J’ai de plus en plus de mal avec le boeuf, mais j’en mange encore. Je ne suis pas végétarienne et je ne pense pas le devenir, mais c’est sûre que cela prend moins de place dans nos menus. J’estime que l’on ne peut plus consommer en faisant comme si de rien n’était alors que ce n’est pas le cas.
Ma mère m’a dit la semaine dernière : « Bon, ben on va voir ce que tu vas manger pour les fêtes parce que tu manges pas de saumon fumé (j’en mange très rarement et en fonction de la provenance…oui, oui), tu mange pas de foie gras, plus de jambon, ni de charcuterie » – T’inquiètes maman, de bonnes asperges avec un peu de vinaigre balsamique, une poelée de champignon et une tarte et ce sera parfait ! Et même que l’on cuisinera ensemble ».
Je vous embrasse et vous souhaite un bon samedi. Et n’hésitez pas à me dire si vous aussi, vous vous questionnez sur votre alilmentation !
Pour finir :
Recette de VEGGIE BURGER – Avocat – Patates douces
Ingrédients :
– 1 patate douce moyenne et épluchée
– 450 grammes d »haricots blancs cuits (en conserve, égouttés et rincés)
– 1/2 tasse d’oignon blanc, haché
– 1 cuillère à café de vinaigre de cidre
– 1 cuillère à café de poudre d’ail
Du pain à burger, de l’avocat, des tomates, de la salade (j’adore la romaine)
Comment on fait ?
– Après cuisson de la patate douce, la mélanger au haricot blanc, à l’ail et à l’oignon (au robot ou écrasé avec une fourchette)
– Former des galettes et les faire cuire dans une poêle avec de l’huile bien chaude
– Faire cuire 3 minutes de chaque côté.
– Cuire 1-3 minutes de chaque côté, juste pour les faire dorer.
– Dans un four préchauffé, enfourner les galettes sur une plaque de cuisson durant 10 à 15 minutes
– Découper en tranche l’avocat, et les tomates . Faites griller vos pains . Ajoutez vos assaisonnements (moutarde, sel, poivre, condiments…) et la salade, ajoutez votre galette et servez bien chaud !
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Fressine
octobre 17, 2015Je respecte vraiment ta démarche car même si nous sommes de plus en plus informés sur les conditions d’élevage et d’abattage des animaux, peu d’entre nous (moi y compris) décident de faire de même. Il y a quelques années, j’avais eu un bref rejet du poulet et du saumon après avoir lu « Faut-il manger les animaux ? » de Jonathan Safran Foer mais bon ça n’a pas duré. Même si maintenant je n’achète plus de poulet industriel (c’est un début…)
ViVi LaChipie
octobre 17, 2015Je pense qu’il faut y aller à son rythme et qu’un discours culpabilisant est contre-productif. Le savoir, le reconnaître est déjà une bonne chose, je trouve. Après, le reste, c’est personnel 🙂
Marie-Pauline
octobre 17, 2015L’année dernière j’ai passé quelque mois aux usa et la personne chez qui je suis allée en coloc ne mangeait pas de porc et ne tolérait pas qu’il y ait du porc dans son frigo alors j’ai joué le jeu et à la fin j’ai trouvé plutôt intéressant de le supprimer de mon alimentation. Certes c’est un choix qui n’est pas motivé par les mêmes raisons mais bon je me suis rendu compte que finalement le fait de ne plus en consommer m’amenait à avoir une alimentation plus variée et équilibrée, mais tout comme toi je n’impose pas ce choix à mon entourage et surtout pas à mes enfants qui passent la moitié du temps chez moi et chez leur papa. Et honnetement je me rends compte que je n’ai plus de problème de poids depuis que j’ai radicalement changé mon alimentation, et ça va faire 1 an que je me passe bien volontié de porc mais bon le fois gras, l’agneau c’est une autre histoire. Bon courage à toi
missyakk
octobre 17, 2015C’est toujours une bonne chose de mieux s’alimenter, j’ai arrêté de manger du porc depuis le début d’année, par contre ce n’est pour les mêmes raisons que toi mais plus pour la santé. Cette viande est bourrée de toxines, trop grasse etc… et tout ça n’est vraiment pas bon pour le corps. Avant ça j’achetais mon jambon à la coupe, bien meilleur car sous vide il y a plein de conservateurs, additifs, sel et du dextrose de blé. On se demande bien pourquoi, les industriels rajoutent tout cela !!! Bon après, s’il y a un juste un petit morceau de bacon dans mon burger, ça passe à partir du moment où cela n’arrive pas souvent. Je t’encourage dans cette voie surtout pour tes enfants.