Mes enfants et moi : Arrêter avec le « Tu me diras plus tard »

Avec le temps, je vois de plus en plus l’importance de se créer des souvenirs solides avec son enfant, de prendre son temps.

On dessine beaucoup avec mon fils, on lit, on fait de beaux ateliers où l’on ne se retrouve que tous les deux.

On prend le temps. Je trouve que c’est extrêmement important qu’il se créée des souvenirs autre que les achats de jouets. Je ne dis pas que les cadeaux qu’on lui fait à longueur de journée sont anodins ou sans importance, mais j’ai envie qu’il se détache de l’émotion immédiate liée à un cadeau. J’ai peur que dans ses souvenirs cela retombe comme un soufflet.

Alors je prend des photos (idée : pour qu’elles sortent du téléphone, vous pouvez les imprimer pour créer votre livre, le vôtre, le seul et l’unique) , je nous enregistre, on danse, on construit des voitures en carton, on chante.

Souvent les enfants ne sont pas vraiment disposés à nous parler quand nous, nous le sommes.

A 18h quand on est presque fraîche et dispo et qu’on leur demande : « Tu as fait quoi à l’école ? » – On a généralement le droit à « Je me rappelle plus » ou mieux encore « j’en sais rien ».

Effectivement, les enfants ont une envie folle de nous parler à 20h30 après une journée où on a couru partout, et où on a une seule envie : Prendre une douche, longue, longue, très longue, chaude, très chaude. Alors, je me pose, et j’arrête avec « on verra ça demain ». Je l’écoute, je prends le temps, même si parfois c’est brouillon dans sa tête. Si c’est le moment qu’il a choisi alors je prends le temps. Il me pose toutes les questions qu’il veut, et je réponds. Et je suis tellement contente quand il me parle de sa journée, quand il nous parle d’un avion, d’une glace que l’on a mangée ou d’une décoration de Noël à New York. Je suis tellement contente quand le souvenir est lié à un sentiment positif qui lui apporte un sourire et lui montre à quel point on l’aime, à quel point il peut avoir confiance en lui, et qu’on le soutient. Je suis contente de le voir rassurer, la couette sur le torse, le sourire aux lèvres, heureux et rassuré (avant de le retrouver à 6h30 du mat » avec un « Maman, tu dors ?)

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