Oui, je me suis fait avoir ! Ce n’est pas facile à admettre la première fois, ni même la deuxième, mais avec le temps, il faut faire face à l’évidence et avancer.
J’écris cette note, et signe du desting, i ly a l’émission « Mille et une vies et la thématique « Comment réaliser ses rêves quand on est parti de rien »…. Un signe :). Mais revenons à nos moutons.
Donc, je me suis fait flouer sur le plan professionnel des tas de fois depuis la création de mon entreprise. C’est quelque chose que je n’avais pas assez envisagé lorsque j’ai ouvert ma boîte et pourtant. Il n’y a pas une année où je ne me suis pas fait avoir, une, deux ou trois fois. Et finalement, après coup, il s’avère que très souvent c’est un mal pour un bien. Je vais vous donner quelques exemples :
- le client qui disparaît sans payer
- le client qui cherche à porter une faute sur vous alors qu’il veut juste ne pas vous payer (encoreà, et qui est de mauvaise foi
- le prospect qui vole votre proposition, vos idées, vos concepts
- le prospect qui vous promet de travailler avec lui (6 ans après j’attends encore)
- le client qui vous promet monts et merveille et qui au final vous offre… moins que rien
- le client qui vous vole concept, idées
Les premières fois, ce fut dur, je mettais des semaines à m’en remettre ! A ruminer, à m’en vouloir d’avoir été aussi naïve.
Avec le temps, j’ai appris à lâcher prise, et à adopter une autre philosophie. Je me dis » A toi d’être vigilante, méfiante, à ne pas accorder ta confiance à 100%, à garder un minium de distance avec les projets, à ne pas trop en mettre dans tes propositions , à faire de la rétention d’infos, à dire non ». Dans 90% du temps, ça marche. Je me sors de projet envahissant, chronophage, qui m’angoisse.
Et puis il y a les 10 autres pourcents. Ceux-là sont plus compliqués 🙂
En fait, ce qui est complexe c’est de manifester l’arrêt de la collaboration avec le client, d’imposer une façon de faire, un changement avant rupture. Le plus dur c’est d’écrire le mail, composer le numéro et appuyer sur le bouton « appeler » ou « envoyer », écrire une lettre à envoyer en recommandé. Le plus dur c’est de mettre tout ça en brouillon et d’attendre le moment où on va dire « STOP » et de matérialiser le « Il est temps d’en tirer les leçons et de s’arrêter ma Vivi ».
Une fois que c’est fait dans la tête, que le cheminement est là et que l’on a listé tout ce que l’on a appris et toutes les choses positives, tout d’un coup (et je vous assure, c’est presque immédiat), on a 10 000 nouvelles idées à la seconde pour rebondir, recommener et donner un nouvel élan.
Donc, je me suis fait avoir il y a quelques mois, encore pour de nouvelles raisons hein (oui, au bout de 6 ans d’entrepreneuriat, on est vigilant sur tout plein de raisons, mais le genre humain est comment dire… imprévisible et…. humain…) mais depuis, un nouveau projet est lancé, et j’ai hâte ! Finalement, toutes ces fois où on se fait avoir ouvrent le champs des possibles.
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