Il est 9h du matin, vous avez encore le temps de binge watcher (oui, c’est le verbe de binge watching franciser) la série The Handmaid’s Tale : la servante écarlate sur OCS. Récompensée par les Emmy’s, les 10 épisodes de la saison 1 sont disponibles sur OCS! Faites comme moi, et regardez tout d’un coup (ou presque). J’avoue, j’ai regardé le 1er épisode un soir de la semaine et les jours suivants j’ai formaté un plan pour éloigner l’Homme et les enfants de la maison pour regarder TRANQUILLE les 9 épisodes restant sans interruption du style « Mamaaaaaaaan, il est où mon Hulk, mais pas le bleu, le vert, tu sais, celui que j’ai eu l’autre jour à Toy’s R us quand tu m’avais dit non, mais que j’ai demandé à papa après et qu’il m’a dit oui, et que du coup, tu avais du acheter un flash Mc Queen Color Changers pour mon frère ». Donc, hier après avoir fermé la porte et leur avoir dit combien ils aillaient me manquer, je me suis glissée sous la couette, un mug de thé et des pancakes maison devant OCS.
Avant d’avoir regardé les Emmys (en live, traitez moi de folle), je n’avais pas entendu parlé de la série (my bad) mais les 5 Emmys remportés par The Handmaid’s Tale m’ont titillé. C’est quand même :
- Meilleure série dramatique
- Meilleure actrice dans une série télévisée dramatique pour Elisabeth Moss
- Meilleure actrice dans un second rôle dans une série télévisée dramatique pour Ann Dowd
- Meilleure réalisation pour une série télévisée dramatique : Reed Morano pour l’épisode Offred
- Meilleur scénario pour une série télévisée dramatique : Bruce Miller pour l’épisode Offred
Mais attention, je ne vous ai toujours pas mis le synopsis de la série (copié-collé de wikipédia, ne m’en voulez pas) :
Dans un proche futur, la combinaison de pollutions environnementales et de maladies sexuellement transmissibles a entraîné une baisse dramatique de la fécondité qui a pour conséquence un taux de natalité extrêmement bas. Les « Fils de Jacob », une secte politico-religieuse protestante de type restaurationniste et aux accents fondamentalistes, en a profité pour prendre le pouvoir, détruisant la Maison-Blanche, la Cour Suprême et le Congrès lors d’un coup d’État.
Dans cette version dystopique et totalitaire des États-Unis, la République de Gilead, les dissidents, les homosexuels et les prêtres catholiques sont condamnés à mort par pendaison. Les relations hommes/femmes obéissent dorénavant à des règles très strictes. Alors que les hommes occupent toutes les positions du pouvoir, les femmes ont été démises de leur statut de citoyennes à part entière. Elles ne peuvent ni travailler, ni posséder d’argent, ni être propriétaires, ni lire. Elles sont catégorisées selon leur fonction : les Épouses (habillées en vert) sont les femmes des dirigeants ; les Marthas (en gris) s’occupent de la maisonnée, et les Servantes (en rouge pourpre) sont uniquement dédiées à la reproduction, sous la surveillance rigide des Tantes (en marron). Les Servantes sont affectées au sein des familles dirigeantes, jusqu’à ce qu’elles mettent au monde les enfants tant désirés.
La série suit le parcours de June, une femme devenue servante sous le nom de « Offred » (DeFred) (car au service du commandant Fred Waterford).
Voilà pour le synopsis. Après l’épisode 1, j’ai immédiatement compris pourquoi Elisabeth Moss a remporté le prix de la meilleure actrice ! Juste, authentique, elle nous transmet ses émotions, doutes, et tourments. Tout au long des 10 épisodes, on comprend toutes les étapes de son évolution, difficile à détailler ici, si je ne veux pas vous spoiler.
Ann Dwod, a reçu le prix du second meilleur rôle dans une série télé dramatique, mais personnellement, je l’aurai attribué à Madeline Brewer (qui jouait dans Orange is the New Black) pour le rôle de Janine ! Vous ne pourrez qu’avouer une chose en la regardant : son jeu est parfait, sa folie attirante.
On notera la présence de Ralph Fiennes dans le rôle du commandant Fred Waterford, Homme de pouvoir. On voit vite arriver la relation qu’il aura avec June (Elisabeth Moss), mais là encore, je spoile !! (pardon, pardon). Il y a aussi Samira Wiley, notre Poussey de Orange is the New Black, un second rôle pas si second (la tournure qui ne va pas vous aider, mais j’ai l’impression que si je détaille, je vous raconterai trop de choses)
J’ai particulièrement aimé cette vision futuriste (mais proche de nous dans le temps), ou comment quelques décisions, décrets signés peuvent tout faire basculer et bouleverser notre quotidien. Ensuite, l’autre vision intéressante de cette série, c’est comment les droits des femmes, leurs corps, leurs vies,peuvent disparaître en un instant quand les hommes prennent le pouvoir (Oh, wait !?). Pour le rythme de la série, notez de nombreux flashback afin de comprendre la situation actuelle. (je préfère l’indiquer, car certaines personnes n’aiment pas forcément… Un point qui ne m’a pas dérangé, au contraire)
Bref, allez, normalement votre eau est chaude pour votre thé vert détox (perso je suis malade, donc j’avais avalé une cuillère de miel avant de me faire une méga tasse de tisane tilleul menthe enroulée dans mon peignoir… Glamour quand tu nous tiens)
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Sheily
septembre 24, 2017Je rêve de voir cette série depuis le lancement, hélas je n’ai « que » Netflix !!!
Vivi
septembre 25, 2017La série est juste géniale ! On a les 2, même si je suis beaucoup moins souvent sur OCS que sur Netflix par contre.