« What happened Miss Simone ? » – Quand j’ai vu le nom et le visuel de ce nouveau documentaire sur mon fil d’actu Netflix, je me suis dit qu’il ne fallait absolument pas que je le rate. Mais j’ai passé un peu le truc et j’ai continué à regarder Sense8 (faut qu’on en parle), à re-regarder « Big bang Theory » (j’adore) et à finir le documentaire « After porn ends » (faut que je vous en parle).
Et dimanche après-midi, une fois les garçons endormis pour leur sieste, avec l’Homme on a regardé ce documentaire.
1h42 d’images d’archives, de concerts, de témoignages de ses musiciens, de son mari, de sa fille, des personnes qui l’accompagnaient en tournée. Presque 2 heures sur la vie de la première femme noire pianiste à jouer au Canergie Hall ! Presque 2 heures, où l’on plonge dans cette période de l’histoire des droits civiques des noirs américains, où l’on apprend plus sur ce qui rendait la musique de Nina Simone si particulière. On l’on apprend qu’elle était proche de Malcom X et Martin Luther King (pour ceux qui ne le savaient pas ^_^)
Que d’émotion (et beaucoup de questions). Lors de ce documentaire, on se rend compte à quel point il était dur à l’époque (et aujourd’hui) d’être une artiste engagée. Comment concilier le côté commercial et activiste ? Est-ce que c’est possible ? A-t’elle fait le bon choix ? L’a t-elle fait de la bonne façon ? Rappelons qu’elle croyait en la révolution par la violence et qu’elle voulait que la femme afro-américaine soit fière-d’elle (plusieurs chansons en parlent dont Four Women – interdite en radio).
Le reportage met en lumière le quotidien difficile de l’artiste, son hisoire personnelle, sa vie de famille. Derrière la scène, être une artiste atypique c’est dur et ça l’était pour Nina Simone. Une vie qui s’apparente à des montagnes russes. Un besoin de trouver un sens à sa vie au-delà du chant et du piano. Une vie où elle en a vécu 10 000. Et où il y a eu de nombreux dommages collatéraux, notamment pour sa fille. D’ailleurs cette dernière a déclaré : Le problème c’est qu’elle était « Nina Simone sur scène, mais aussi dans la vie »
Feeling Good, Sinnerman et My baby just cares for me, l’auteur des ses 3 titres a marqué l’histoire musicale, mais plus que ça, l’histoire des Etats-Unis. Ironie que le reportage sorte cette année (rapport à l’actualité concernant les noirs américains… Et on peut même dire les noirs en général).
Allez, quelques photos de Nina Simone que j’adore, et une vidéo (audio), de Lauryn Hill qui reprend « Feeling Good » pour finir cette note :
Un reportage à voir absolument, un reportage sur lequel on peut discuter infiniment !
what happened miss simone sur Netflix
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