Pour le salon BOUCLES D’EBENE, j’ai animé avec Laurence Belot, journaliste du Monde, et Erika Batista, qui travaille pour The Family, une conférence – débat sur l’entrepreneuriat.
Le sujet : Le numérique opportunités de développement économique pour les femmes.
Chacune avons parlé de nos parcours respectifs et de comment, pour ma part, je suis devenue « Directrice du pôle annonceurs chez AlloCiné » à « Entrepreneur, chef de ma propre entreprise dans le numérique ».
Dans la salle, beaucoup de jeunes filles avec de beaux projets en tête. Des jeunes filles ayant envie de franchir le pas, de créer leur entreprise, de réussir. Mais au premier abord : beaucoup d’hésitation, de peurs, de doutes. Beaucoup de « Et si je ne suis pas capable, et si je ne peux pas ». Les doutes se conjuguent au féminin et au masculin, mais au féminin ils sont 100 FOIS PLUS TENACES. Les hommes doutent moins, demandent plus facilement du capital, osent plus dans le monde de l’entrepreneuriat. Et comme en plus, les « hauts » postes sont très souvent attribués aux hommes, inconsciemment (ou pas), c’est plus « facile » pour eux.
J’aimerai vraiment que ces projets féminins que j’ai vu au sein du salon BOUCLES D’EBENE ne restent pas à l’état d’embryon et s’envolent. J’aimerai vraiment qu’en tant que femmes on ose plus à se lancer, à créer, à devenir l’entrepreneur que l’on aimerait être.
J’ai adoré participer à cette conférence. Rappeler que l’entrepreneuriat c’est dur, que parfois on chute, qu’on se relève, qu’il y a des soirs où l’on ne dort pas et des moments où c’est juste EUPHORIQUE.
Je ne sais pas si toute ma vie je serai à mon compte, mais dans tous les cas, c’est une position qui me plaît et qui me permet chaque jour d’apprendre sur mon métier, les relations humaines, (et l’administratif français).
On a toute des modèles, on entend toutes parler d’Oprah Winfrey, on aime voir des Lupita Nyong’o, et si on se visualisait déjà en tant que chef d’entreprise modèle, si on ne se dévalorisait plus, si on se disait que c’est possible, que c’est en marche ?
Lili
juin 7, 2015C’est vrai que les doutes sont beaucoup plus tenaces chez les femmes, même dans l’éducation, des études prouvent que les femmes réussissent beaucoup mieux que les hommes à l’école et pourtant elles arrêtent leurs études plus tôt par doute sur leur ambition réelle.
Il est temps que les choses changent, « si les femmes restent passives, comment peuvent-elles savoir jusqu’où elles peuvent aller ? Si elles ne quittent jamais leurs chaussures à talon, comment peuvent-elles savoir quelle distance elles sont capables de parcourir ou à quelle vitesse elles peuvent courir ? » Germaine Greer.