Et si on disait stop aux titres Clickbait ? Mais, vous allez me dire, tout d’abord, qu’est-ce que ce terme barbare Clickbait ?
Clickbait c’est le mot pour désigner le contenu web créé pour générer du clic, et donc des revenus publicitaires au détriment de la qualité rédactionnelle. Autrefois, c’était l’adage des médias mais le web a transformé le jeu et maintenant les blogs s’y mettent de plus en plus.
J’avoue que même moi, des fois, je suis tentée d’en faire un peu. Quand on met du temps à écrire une note, on a envie qu’elle soit lue, donc on bosse le titre. Mais je ne suis pas du tout au même niveau que certains sites comme Buzzfeed ou MinuteBuzz (les rois toutes catégories). Ce qui m’embête le plus, c’est quand des médias féminins que j’aime bien (comme Terrafemina par exemple) s’adonnent aussi à cette pratique. De tout temps, les journaux (depuis l’existence de la version préhistorique version papier) utilisent cette technique et c’est normal ! Le titre fait plus de la moitié du job dans la lecture d’un article ou d’un livre; donc dans l’acte d’achat (ou de clic). Mais à l’époque, c’était un peu mieux fichu et surtout, le contenu était traité différemment. Là, la plupart du temps, le contenu est très très bof.
Après je sais que les médias vivent par et pour la pub hein (pour avoir de grandes campagnes au CPM achetées par des grands annonceurs et même par les petits, il faut beaucoup d’impressions et pour remplir les campagnes au CPC que l’on a vendu, il faut aussi beaucoup d’impressions, pour booster l’ouverture de sa newsletter, il faut un titre à sensation – AuFéminin excelle dedans).
Tout ça au détriment d’un contenu qui devient un peu pauvrasse (oui, ce mot existe), volontairement racoleur; et qui ne restera pas dans nos mémoires. Je vous ai trouvé quelques exemples concrets en anglais :
– 6 Titanic Survivors who should have died au lieu de Les derniers survivants du titanic
– 5 insane plans for feeding west Berlin you won’t believe are real
Je vous donne aussi quelques exemples que l’on peut trouver sur les réseaux sociaux (attendez, j’imagine là) : Vous ne devinerez jamais quelle star vient de se fiancer (plus photo d’une main avec une bague de 30 000 carats) – Ils ont donne 100 dollars à un SDF, vous ne devinerez jamais ce qu’il a fait avec ! On sait que derrière l’info est naze.
Souvent les sujets sont font appel à la partie du cerveau qui répond à la curiosité mal placée ou à l’émotion. Du coup, on clique, on clique et on clique. Les marques s’en aperçoivent. Au sein de certains médias; on a des pros du titre. Un très bon article paru sur le Huffington Post nous explique pourquoi on ne peut pas s’empêcher de cliquer sur ces articles.
Alors biensûre, personne n’arrêtera demain de faire du clickbait, mais SI on pouvait, au moins sur les blogs faire attention, revenir aux titres plus fun, moins SEO, plus à la SBEP par exemple. Voilà voilà ! Sur ce, je file manger un Obamac Burger au Coffee Parisien… :0)
PS : Miley Cyrus dans le clip Wrecking Ball illustre parfaitement ma tristesse face a l’ampleur du truc / hastag tristesse !
Titsev
décembre 30, 2014Et bien j’aurai appris quelque chose aujourd’hui!
Je vois souvent ces articles passer dans mon fil FB mais je clique rarement dessus (bon ok le sdf et les 100$ j’ai regarde), le site pure people utilise ça aussi et j’avoue que ça me saoule de me taper le titre pourri, puis la page de pub pour enfin lire l’article (sans grand intérêt en plus… Ça fait maso dit comme ça)…
ViVi LaChipie
décembre 30, 2014oui, dit commme ça 🙂
Yayushiina
décembre 30, 2014bah moi au début je lisais mais du coup maintenant dès que je vois un titre comme ça je me dis que y’a rien derriere donc maintenant je clique jamais. Je pense que ça va vite s’essoufler!